Contre Sentences : nul ne devrait faire faire par autrui

nul ne devrait faire faire par autrui

en gros même si je gagnais suffisamment d’argent je ne devrai jamais faire faire au quotidien mon ménage, ma cuisine, et autres nécessités “biologique” par autrui … faire faire aux autres des taches “essentielles” que nous considérons subalterne est inhumain … sans oublier que l’argent gagné en plus et qui permettrai d’embaucher un “operateur des basses œuvres” provient la plupart du tant, pour ne pas dire sans doute, de l’exploitation d’un autrui qui a eu moins de chance que nous.

AD1 l’argent est rarement une fin en soi l’argent n’a de valeur que parce qu’il nous permet de faire des choses

AD2 le monde capitaliste est un monde sauvage ou le plus fort gagne, un monde sauvage au sens “animal”

AD3 qu’est ce qui différencie l’être humain des autres êtres vivants dont il fait partie ? le fait qu’il soit capable de construire des outils ? d’avoir conscience du temps ? qu’il soit capable de domestiquer ses pulsions (alimentaires, sexuelles ?) mais parfois la domestications de ces pulsions génère des frustrations qui peuvent être très violente

AD4 la vie c’est se nourrir, se reproduire et éviter les douleurs tout le reste ne sert que ces trois verbes, il est important d’en avoir conscience, on peut se leurrer en croyant avoir d’autres objectifs plus élevé, la réflexion, la culture etc. mais nous pouvons vivre sans cela . l’être humain est capable de jeuner, de s’abstenir et de souffrir volontairement comme peu d’être vivant qui, eux, ne font que subir ces états de fait. Mais l’être humain est capable de trouver des solutions à la faim ; l’agriculture, à la stérilité ( fécondation in vitro) et à la souffrance : les médicaments. Le capitalisme utilise ces solutions pour nous ramener à une vie plus sauvage plus “animale”: si vous voulez vous nourrir, vous reproduire et vivre confortablement sans être soumis aux aléas de la nature, tempêtes, inondations, canicules etc. et leur corolaire induit : la faim, la vraie, pas le jeune intermittent, la faim, le manque de l’essentiel et la douleur, la maladie. Si vous voulez éviter cela les capitaliste disent: soumettez vous à nous, et battez vous car vous devrez le mériter. Pire, à chaque fois que nous, nous obtenons un “confort” quelqu’un, quelque part, loin de nos yeux et surtout de notre conscience, quelqu’un perd un peu d’humanité et doit se soumettre encore plus, entrainant dans cette abime sa famille.

AD5 La technologie actuelle pourrait nous permettre de vivre en bonne intelligence et confortablement, mais une minorité y perdrait toute sa puissance et comme c’est elle qui possède les leviers de la technologie, nous ne sommes pas prêt d’en bénéficier sans nous soumettre à eux et quand bien même, cette minorité n’a aucun intérêt à nous laisser en bénéficier totalement. Il me semble que la seule solution est de vivre dans des communautés autonomes alimentairement et techniquement et d’être en harmonie avec une nature qui peut être capricieuse violente et injuste. Le danger serait de laisser ce développer des frustrations dans ces communautés, des frustrations qui généreront des conflits et des appétits de destruction humaine et sociale. En dehors de malformations physiologiques, les frustrations naissent le plus souvent du manque, la frustration la plus commune dans nos communautés est sans doute la frustration sexuelle (notamment chez les hommes), mais le manque d’amour et de reconnaissance, l’ennui et l’oisiveté suivent de près.

Les communautés doivent vivre en bonne intelligence entre elles par le biais d’échange et de commerce. Le plus important est de trouver l’équilibre entre le soi et le commun. entre l’autonomie et le commerce, entre la sécurité et la liberté, entre la

En dehors du danger intérieur qu’est la frustration, les communautés seront un jour ou l’autre soumise aux attaques de voisin qui n’auront plus suffisamment à manger, au départ il sera simple de les accueillir mais il vient toujours un moment ou la terre ne suffit plus à nourrir tout le monde. d’où l’importance de vivre en bonne intelligence avec les voisins, de faire des échanges et de recueillir des informations, il est plus facile d’anticiper une attaque quand on sait que les cultures du voisins ont été dévastées et qu’ils vont avoir faim, un jour ou l’autres nous pouvons être le voisin.


Commentaires

Laisser un commentaire