Auteur/autrice : andrea

  • Fait du jour : Dijon brûle

    La médiathèque des Grésilles victime d’un second incendie.

    Faut-il être stupide pour brûler une bibliothèque ou une médiathèque ? Pas nécessairement, mais il faut avoir la volonté d’être entouré de gens stupides. La médiathèque de Dijon-Grésilles a subi deux incendies en 15 jours. Bien évidemment, les premiers responsables soupçonnés sont les dealers voisins. Mais je pose la question : en quoi la médiathèque les gênait dans leurs trafics ? Ils se côtoient depuis des années, sans que cela émeuve ni les uns ni les autres. Avec un peu de provocation, je voudrais signaler que les dealers sont des commerçants et les commerçants n’aiment pas le remue-ménage et attirer l’attention, et vu leurs négoces, je pense qu’ils aiment ça encore moins que les commerçants traditionnels. Ce sont des suppositions, nous sommes d’accord, des suppositions pas des certitudes. Par contre, qui déteste la culture ? Actuellement, je vois deux cibles : les extrémistes et les croyants. Qui déteste la culture et veut attirer l’attention sur des quartiers spécifiques ? D’un côté, je suppose que les fachos ne verraient pas d’un mauvais œil que la pression soit mise sur ces quartiers déjà paupérisés et que cette pression pousse les habitants à la faute, mettant ainsi de l’eau au moulin du : « Vous voyez, ces quartiers ne sont pas sûrs, il faut plus de police et encore plus de pression. » Les croyants, les croyants extrémistes qui détestent que l’on n’obéisse pas aux dogmes, ou d’une religion qui perd des parts de marché, mais je ne crois pas que nous ayons des évêques ou des imams aussi fondus dans le quartier, mais j’avoue mon inculture sur ce sujet. Et je suppose que si le crime est d’origine « religieuse », ils ont les structures pour revendiquer sans être inquiétés. Par contre, si l’incendie criminel est d’origine politique, comment le revendiquer sans être découvert ? Les dealers n’ont rien à gagner à la disparition de la médiathèque, ils ont plus à perdre avec l’augmentation de la pression policière. Perso, si je pouvais parier, je parierais 1) sur un groupuscule fascisant 2) sur un déséquilibré qui se serait senti attaqué par le pouvoir de la médiathèque 3) sur un « accident » type Notre Dame de Paris.

    Toujours est-il que le discours de la nouvelle maire, N. Koenders, m’a traumatisé : je la pensais vaguement de gauche, mais son discours félicitant et demandant aux membres les plus à droite du gouvernement, Retailleau et Darmanin, d’accentuer leurs pressions, me laisse perplexe et, du coup, je pense que, hélas, comme son prédécesseur, qui, d’ailleurs, est lui aussi au gouvernement, F. Rebsamen, elle a basculé à droite, une droite nationaliste qui plus est : la marseillaise en fin de discours, était-ce vraiment nécessaire ?… Cela ne présage pas grand-chose de bon pour Dijon, mais je peux me tromper, évidemment. Mais merde, ce n’est pas de répression dont nous avons besoin, dont le peuple a besoin. Nous voulons savoir qui et pourquoi. Le préfet, sûr de lui, annonce quasiment qu’il sait déjà qui sont les coupables. Il dit : « Ce que l’on peut constater, c’est qu’à chaque fois qu’il y a une action plus forte de la police nationale, il y a immédiatement des incendies dans le quartier. », mais, ma parole, vous êtes fiers de faire chier les habitants de ce quartier ?

    Cela fait plus d’un siècle qu’on nous serine que la délinquance vient de la drogue. Et plus vous mettez la pression, plus il y en a. Sans déconner, je bois un verre de trop et je me fais gauler (et c’est normal, je ne me plains pas), et des tonnes de drogues rentrent sans problème en France et vous n’y voyez que du feu ? Bordel. Si la délinquance de la drogue est un vrai problème, ce n’est pas dans les Grésilles que vous le résoudrez ; là, vous ne vous en prenez qu’aux tâcherons et vous faites chier une population qui a déjà bien des soucis. Bordel, remontez les filières. Il y a un point de deal ? Il doit être approvisionné, je suis sûr que tous les gens du quartier savent quand et comment. Louez un appart, il existe des caméras perfectionnées quasi invisibles. Tous les clochards qui pissent contre un mur sont filmés, mais pas les dealers ? Ce sont des amis ? Bref, avec un peu de discrétion et un peu de volonté financière, il y a moyen de faire quelque chose, parce que là, avec les flics qui tournent sans arrêt, si c’était moi, je me tiendrais à carreau et donnerais RDV ailleurs. Ce n’est pas du YAKAFOCON, mais vous démontrez que, dans le fond, vous vous en foutez de résoudre les problèmes, vous voulez juste nous embobiner.

    L’autre solution, c’est la légalisation. L’alcool est en vente libre et il n’y a pas une majorité d’alcooliques. Car le problème, ce n’est pas l’alcool ou la drogue, c’est le mal-être qui incite à s’évader. Qui devient toxicomane, de l’alcool ou de la drogue ? Ce sont les personnes malheureuses, souffrantes, que ce soit physiquement, moralement ou spirituellement. Ce sont elles qui sombrent dans des accoutumances dangereuses. Les gens qui vont bien ne veulent pas mourir, que cela soit lentement ou rapidement. Et c’est la double peine. Beaucoup vont mal, car la société est écrasante, dominante et il leur est refusé de s’évader. Les gens qui décident sont confortablement assis derrière des bureaux et peuvent s’évader sans grand danger, car ils ont les moyens de s’offrir la qualité et la sécurité. Et le peuple les soutient, est ignorant et leur fait confiance. Une connaissance m’a dit aujourd’hui : « Je n’ai pas besoin d’essayer la drogue, je sais que c’est dangereux. Toutes les politiques de légalisation ont foiré dans le monde. Je n’ai pas besoin de sauter à l’élastique sans élastique pour savoir que c’est dangereux.

    La drogue, comme l’alcool, sont dangereux pour les personnes physiquement, moralement ou spirituellement amoindries, et j’ajoute pour les enfants en construction. Nous le savons, l’adolescence est un cap difficile à passer pour beaucoup, et certains n’y arrivent pas, et c’est le moment où certains prennent l’eau. Et ce n’est pas la prohibition qui réglera le problème, car l’adolescence est féconde et ils trouveront toujours une solution. Ce dont ces adolescents ont besoin, c’est d’aide. Nous ne pourrons les sauver tous, mais nous devons essayer en les écoutant, en leur donnant les moyens de s’exprimer, en donnant plus de moyens à la culture et au sport, pas à l’armement et à la guerre.

    La peur, la peur nous dirige, et nous imposons notre peur aux autres. 100 % des gens qui se sont jetés dans le vide sans élastiques sont morts. La proportion de personnes mortes des causes des drogues est nettement inférieure. La légalisation n’a pas marché ? Pourquoi ? Parce que la drogue, c’est mal, et que, du coup, les gens vont prendre autre chose ailleurs. Mais surtout, qui dit que cela n’a pas marché ? Nos médias appartiennent à des personnes qui ont besoin que la population souffre, que la population ait peur, que la population les croie, car une personne qui souffre doit compenser en consommant, car une personne qui a peur obéit, et une personne qui croit ne doute pas. Bref, loin de moi l’envie d’avoir une société de toxicomanes autour de moi, euh, wait, nous vivons déjà dans une société de toxicomanes, mais l’envie que nous mettions les moyens dans l’éradication de la racine du mal : la misère. Les dealers se servent de la misère, mais ne la génèrent pas ; la misère, c’est mauvais pour le commerce.

  • Sélection musicale : Polka

    Luce – Chaud – Polka – 2015

    Je veux danser la polka
    J’la veux danser tes bras
    J’la veux danser tout d’suite
    J’la veux danser toute cuite
    Je veux danser la polka
    Même si je sais pas le pas
    J’la veux danser c’est fou
    J’la veux danser toute saoule
    Même si j’suis pas la cadence
    Je veux entrer dans la danse
    J’pourrais danser n’importe quoi
    Tant que c’est avec toi
    Je sais, j’ai mes gros sabots
    Oui mais je porte le chapeau
    Et si je tiens pas d’bout
    J’la danserai à ton cou
    Même si j’suis pas sur la liste
    Je veux entrer sur la piste
    Je veux danser la polka
    Un, deux, trois on y va
    Oui mais non
    Pas avec Riton
    Qu’en veut qu’à mes nichons
    Oui mais non
    Pas avec Gilou
    Qu’en veut qu’à mes dessous
    J’veux pas bailar la bamba
    Je veux danser la polka
    C’est pourtant pas compliqué
    Tu pourrais bien m’l’accorder
    J’la veux danser t’as vu
    Je veux bouger mon cul
    J’la veux danser toute nue
    J’la veux danser toute crue
    Même si j’suis pas Stéphanie
    Je veux entrer dans ta vie
    J’la veux danser avec toi
    J’vais pas te l’dire cent fois
    Oui mais non
    Pas avec Jean-Pierre
    Qu’en veut qu’à mon derrière
    Oui mais non
    Pas avec son pote
    Qu’en veut qu’à ma culotte
    Je veux danser la polka
    J’la veux danser tes bras
    J’la veux danser tout d’suite
    J’la veux danser toute cuite
    Mais si t’aimes pas ma gueule
    Ben j’la danserai toute seule
    J’irai danser la vodka
    J’la danserai dans mes draps

    Paroliers : Lucie Brunet / Mathieu Boogaerts
    Paroles de Polka © French Flair Entertainment, Lili Louise Musique Sarl

  • Le film de la veille : The Arrival

    The arrival

    The arrival un film de 1996 démontrant, déjà, et en même temps la paranoïa et l’hypocrisie Américaine : la planète se réchauffe mais ce n’est pas de leur faute, non vous plaisantez : ce sont des extra-terrestres qui non content d’envahir notre planète envisagent de l’adapter à leur condition de vie en se fichant pas mal que leur condition ne soit pas les nôtres et que leur environnement nous tuera.

    The arrival, ils arrivent et ça va chauffer

    Je ne suis pas allé au bout, j’ai peut être eu tort, peut-être que le réalisateur se moquait du comportement des européens quand ils sont arrivé aux Amériques, mais j’ai un doute.

    vu à la maison sur une chaîne oubliée

    Merde, je viens de lire la fiche Wikipedia de David TWOHY, il est le réalisateur de Pitch Black et les Chroniques de Riddick deux de mes films de SF préférés 🙂 🙂