Nous avons noué tellement de liens autour de nos téléphones « intelligents » que de nos jours, il est plus facile et moins choquant de mettre la main dans une culotte inconnue que de déverrouiller ce boîtier technique.
Catégorie : Journal
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Des pressions
Comme un vide qui se creuse. Comme des patates dans le cœur. Comme une vie qui part en fumée. Des envies de pleurer sans raisons. Des raisons qui s’ignorent. une peau abandonnée sous des tissus synthétiques faits par des machines. des machines conçues pour broyer le vivant. Le vivant qui pleure des larmes dessalées. Des larmes sans goût, dégoûtantes. Des fleuves écœurants de sentimentalismes. Mentalité de pauvres, de losers, de perdants. De père en fils. Ascendant descendant. Je n’en peux parfois plus.
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Le film de la veille : Parthenope
je suis complètement passé à coté de ce film.
une histoire de petit bourgeois.
J’ai juste retenu une chose: cette petit bourgeoise ce fait draguer par le roi des bas fond Napolitain, qui l’emmène dans des ruelles festives, joyeuses, poétiques parfois, ils passent devant des appartements insalubres mais plein d’enfants, des ruelles sombres et « inquiétantes », il l’invite à assister à un rite d’union sexuelle impudique, « vulgaire » et voyeur entre deux familles de notable du coin. elle se fait « sauter » par ce roitelet qui la renvoie à sa bourgeoisie de façon radicale » c’est moi qui te recontacterai » la blague. Suite à cette ballade, elle en tombe enceinte, le ventre fécond de la ville ? Elle se fait avorter alors qu’à l’époque c’est interdit.
des amours gâchées, la frustration de l’inceste et de l’homosexualité, oui ensemble, qui mène au suicide. une attirance de la belle jeune pour les vieux (frustration de l’auteur ?), des clopes pour faire époque, un évêque obsédé sexuel, une machine maléfique qui stoppe le convoi funéraire, un grand intellectuelle qui a accouché d’un enfant solaire gigantesque bref : un inventaire à la Fellini du pauvre sans que je n’y vois aucune ambition. De belles images, parfois …