03-06-22

800 gr. J’ai pris 800 gr depuis hier. Dans l’absolu, ce n’est pas si grave. Dans les 800 gr, il y a sans doute une bonne part de l’eau que j’ai perdue hier en courant. Malgré tout, je sais que j’ai abusé des sucreries hier et que je le paie aujourd’hui. Je me suis donné une limite de 82,5 à ne pas dépasser et j’en suis à 82,8. C’est-à-dire qu’il faut que je perde 300 gr le plus rapidement possible. Donc diète. Je réfléchissais à l’impact des machines sur mes valeurs physiques, au départ; je dois le reconnaitre, je trouvais cela un peu ridicule. Mais in fine, c’est un peu comme le vocabulaire, cela permet de mettre des mots sur des sensations, de pouvoir mettre des limites tangibles. En tout état de cause, il serait dommage de se passer de ces outils. Comme dans beaucoup de cas, la machine est innocente, c’est l’usage que nous en faisons qui peut être problématique. Si je me pèse, c’est que je ne me sens pas bien dans mon corps. Et que je vois bien que je suis en surpoids. Les machines nous indiquent des valeurs moyennes, mais chacun de nous est différent. Je n’ai pas et n’aurais sans doute pas une corpulence dans les valeurs de la moyenne, mais je veux pouvoir courir le plus longtemps possible, je veux pouvoir monter les escaliers d’une traite. Je veux rester en “forme”. Ma montre et ma balance me permettent de voir avec des chiffres les excès et les progrès.  Il faut aussi que je cesse de me précipiter sur la bouffe. Il n’est pas très utile de courir pour dépenser le trop-plein … Et dès que je descends en poids même si cela n’est pas le but, j’augmente mes performances … Mais pourquoi je me jette sur la bouffe ? Qu’est-ce que je cache derrière la bouffe ? Qu’est-ce que je cherche à compenser ? Maintenant, je mange comme je lisais avant, tout et sans ordre. Sucré salé re salé sucré de nouveau, et surtout parfois sans faire attention à ce que je mets dans mon corps. Avant, je finissais les plats pour ne pas jeter, maintenant, je me perds dans la nourriture, et je dois reconnaitre que j’espère que le fait d’en parler m’aidera à voir le bout du tunnel.