poésie d’avant : G*thik

circa 2017>2022

je trace une ligne dans l’espace
Une esquisse sans fin
Sur la ligne de tes reins
Une strie stellaire irradie

Tel un rapace qui s’abreuve
Je respire les parfums
Je hume l’air de la forêt
La salive glisse sur ta peau

« Une esquisse photographique
Un instantané qui se fige :
Flash »

Un bruit sourd un vent violent
N’emporte rien, le temps presse
Regarde le soleil humain
Ne laisse rien qu’une décombre

Sur ta joue, une larme
Tu pleures trop tard
Le sel reste, le vent souffle
Une trace sur ta joue

Les chants insignifiants
Victimes sans rime
Résonnent dans la carrière
Dansent et rebondissent

Le bois brûle de ta sève
Ton sang se fige d’effroi
Sonne le beffroi, il est l’heure
Ta vigne vierge frémi

Le navire irradie aussi
Il tangue sur la vague
Et s’écrase lourdement
Inutile sa cargaison tue

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