Étiquette : poèsie

  • poésie d’avant : souffle interdit

    poésie d’avant : souffle interdit

    circa 2019 Marseille

    Si loin si proche ()
    Je ne peux ()
    Un reproche
    Je pourrai je voudrai
    Nos univers sont ()
    Ne me regarde pas
    Nous sommes ()
    Interdit
    Faire un pas
    Si proche
    Je sais la joie
    Je sais ta joue
    Ta main qui tourne les pages
    Ne me regarde pas
    Nous sommes ()
    Interdit
    Demain est loin
    Un souffle
    Un reflet
    La peau aimant
    Je suis le vol de la mouette
    la caresse de la chouette
    Je ne glisserai pas dans l’oubli du Temps

    versione italiana :

    Un soffio vietato

    Tanto lontano tanto vicino
    Non posso
    Una critica
    Potrei vorrei
    Nostre universi sono
    Non guardarmi
    Siamo
    Vietato
    Fare un passo
    Tanto vicino
    So la gioia
    So la tua guancia
    Tua mano che gira le pagine
    Non guardarmi
    Noi siamo
    Vietato
    Domani e lontano
    Un soffio
    Un rifletto
    La pelle calamita
    Sono il volo d’una gabbianella
    Nella carezza d’un gufo
    No scivolero nel tempo dimenticato

  • poésie d’avant : Après

    poésie d’avant : Après

    circa février 2019

    Tous les matins
    je serai sous le saule dans le jardin
    écoutant les oiseaux du matin
    [ un livre bien entamé entre les mains
    avant de te voir je sentirai ton parfum]
    les petits rituels du quotidien
    comme l’odeur grillée du pain
    sont des fragments d’éternité
    la rivière est basse cet été
    tu sais j’aime prendre mon café
    en sa fraîche proximité
    chaque caillou chaque galet
    dessine le plus doux des refrains
    combien avons nous bu de verre de vin
    sur ses chaises de bois peint
    combien de rêve avons nous fait
    en nous tenant la main
    parmi les parfum de jasmin
    nous n’avons jamais rien eu
    mais nous avons bien vécu
    entre la petite maison et son jardin

  • poésie d’avant : Médusé

    poésie d’avant : Médusé

    circa novembre 2022

    je vis dans un corps mort depuis longtemps
    une vie emplie d’envies inassouvies
    de besoin vitaux repoussé à la limite.
    oui, j’erre dans une vie vendue
    vendant mon temps et mon corps
    pour un resto, un film, un téléphone.
    je joue à des jeux qui me réconfortent
    et me bercent d’illusion, écrasent le temps
    inutile, factice, technologique, chimique.
    Telles des prostituées trop maquillées
    des vitrines luxuriantes me hèlent
    en reflétant mon teint blafard.
    Dans les rues urbaines
    j’erre pauvre héro, pauvre zéro,
    pleins de tentations, de frustrations
    entretenue dans un équilibre délicat
    par des puissances inconnues,
    par des marionnettistes frustrés eux même
    qui nous transmettent subtilement
    leurs haines et leurs frustrations
    leurs peurs aveugles.
    ils nous guident lentement
    mais sûrement contre un mur lointain :
    pour l’instant ça va,
    merci